Xterra France

Jul 9

La saison des vacances étant ouverte pour les profs nous avons profité de cette opportunité pour nous déplacer dès le vendredi à Xonrupt pour le Xterra France.

Les retours des personnes déja présentes sur site et les quelques photos des passerelles publiés par l’organisateur nous laissaient présager une édition encore bien boueuse.

Mais finalement après avoir reconnu le parcours en fin d’après midi vendredi nous avons trouvé le parcours assez praticable.

Tout monte sur le vélo et même s’il faut être plus prudent en descente que lorsque tout est sec cela glisse beaucoup moins qu’en Suisse deux semaines auparavant.

Après avoir lavé les vélos et mis les jambes en l’air nous avons eu une petite discussion concernant le choix des pneus qui peut s’avérer crucial parfois.

Au petit matin samedi, il n’est plus question de remonter les pneus secs au vu de la pluie qui tombe.. La météo n’avait donc pas menti et nous avions bien de la compassion pour les épreuves qui se déroulaient le matin..

Visiblement, les minis kids n’en ont que faire des intempéries et s’en sont quand même donné a coeur joie.

L’après midi c’était à notre tour d’aller mettre le nez dehors, d’abord pour aller encourager Iris, ancienne élève de Victor et Camille à qui ils ont transmis la passion du triple effort en nature, et qui a pris une excellente deuxième place sur la course jeunes. Puis pour l’enduro de Pierre et Camille.

Une fois en tenue et sur les lieux de la course pour les repérages il n’y a pas grand monde aux abords du parcours et on sent un petit moment de flottement. Finalement, a 15 minutes du départ de l’enduro féminin l’organisation décide d’annuler l’épreuve.

Certains sont contents, d’autres un peu moins notamment ceux qui espéraient truster le podium et rentrer dans le prize money.

Toujours est-il que le verdict ne changera plus, il est donc temps d’aller se mettre au chaud et de finir de préparer les vélos pour le Xterra Full le lendemain.

Le départ s’effectue a 13h30, d’abord pour les athlètes élite qui s’élancent du ponton en réalisant leur meilleur pirouette, puis 2 minutes plus tard pour l’une des plus grosses vagues amateurs du circuit.

Si vous n’êtes pas à l’aise dans l’eau c’est sur ce genre d’épreuve qu’il vaut mieux partir un peu en retrait au risque de se faire sacrément secouer sur les 200 premiers mètres.

Comme chaque année en regardant les bouées jaunes avant le coup de canon, on se dit qu’elles sont sacrément loin.. Mais, comme chaque année nous progressons un peu en natation (en partant de loin c’est plus facile) et nous passons donc moins de temps dans l’eau.

Un bon bain de foule pendant les 200m avant de rejoindre T1 et nous nous élançons pour le gros morceau de la journée le VTT.

Car, ce qui fait la réputation du Xterra France c’est bien ce gros morceau de 42km et quelques 1200 de d+ à faire en deux boucles.

Le profil est montant jusqu’au premier ravitaillement et ensuite on redescend sur le village pour retrouver la foule et les passerelles en bois. Et pour le pratiquer depuis maintenant un moment, on sait qu’il faut être bien placé à la sortie de la natation pour ne pas trop subir l’effet bouchon.

Cette année on ne s’en sort pas si mal mais d’autres n’auront pas cette chance et les montées qui normalement passent sur le vélo peuvent devenir un vrai chemin de croix avec des concurrents qui posent le pied juste devant.

Il ne faut pas non plus trop s’emballer, chaque année on voit des écarts énormes entre les temps du premier et du second tour et cela confirme bien que certains en donnent bien trop dès le début pour finir complètement rôtis… Alors qu’il reste 10km de trail.

Malheureusement pour Tony qui n’aura pas l’occasion d’enfiler les baskets suite a une crevaison.

Pour le reste de l’équipe nous abordons la partie course à pied sans avoir eu l’occasion de reconnaître le parcours avant. Et nous ne sommes pas déçus, il fallait avoir les chaussures bien accrochées pour ne pas finir pieds nus dans la boue.

Si le parcours VTT était détrempé il restait néanmoins praticable, le trail est une tout autre histoire.. On saute de flaque en flaque, en essayant d’éviter de se tordre les chevilles dans les rivières.

Certains athlètes débranchent complètement le cerveau et déboulent dans les descentes à des allures folles tandis que d’autres payent leurs efforts et tentent de faire passer leur crampes sur le bord du parcours.